Les chorégraphes Christiane Blaise et Mathilde Monnier dans leurs ouvres (.) Toujours aussi innovante et percutante, la démonstration de Mathilde Monnier. Sa " Chinoiserie " offerte en " mano à mano ", avec le musicien Louis Sclavis en est une éclairante épreuve. Sur les notes et avec elles, dans les phrases musicales et autour d'elles, la chorégraphe-interprète s'investit dans un récital géométrique d'une impressionnante variété de rythme et de lignes. D'une richesse étourdissante, d'une maîtrise rigoureuse, des rythmes et des mouvements, son vocabulaire est une leçon. De clarté, de connaissance et de l'espace, de souveraine précision.
Roland M.
Midi Libre
8 Décembre 1996