A Lausanne, la danseuse Mathilde Monnier et sa bande pourfendent superbement les violences mâles

 Avec «Black Lights», inspiré d’une série d’Arte, la chorégraphe française signe un spectacle de combat important, féministe et solaire, à l’affiche du Théâtre de Vidy jusqu’à samedi
         
Ce sourire de combat. Mordant, fier, dupe de rien. Elle s’appelle Malika, Jeanne ou Aïda, peu importe ici. Elle marche dans la rue et un saligaud l’apostrophe: «Salope!» Un mot ordurier pour ferrer la proie. Au Théâtre de Vidy, dans Black Lights, spectacle aussi brillant qu’important à l’affiche jusqu’à samedi, la jeune femme se rebiffe. Un coup de savate dans le visage du butor – qu’on ne voit pas. Et le voici K.-O. Elle, elle danse, un pogo de désenchaînée et scande: «Gauche, droite, crochet, esquive!»


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 Les interprètes réunies par Mathilde Monnier frappent par leur force théâtrale.
© MARC COUDRAIS
 
Alexandre Demidoff
Publié le 08 novembre 2024 à 10:08. / Modifié le 08 novembre 2024 à 19:59. 3 min. de