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création pour le ballet de l'opéra de lyon, s'inscrivant dans le programme "mouvements" 19.20.21.23.24.25.26 septembre 2003
On dit sage comme une image mais la sagesse de l'image, si elle est bien une retenue, est aussi la tension d'un élan. jean-luc nancy
Répondant à cet élan vers l'image, sa propre image, la danse participe à cette double incitation ; attraction et retrait. Le fond de l'image bascule passant du miroir frontal vers le sol, il est un socle, un espace où se poser, se reposer. Cet espace devient un écran, un aplat, un fond d'images en mouvement, une véritable matière.
A partir de 8mn, un court solo élaboré pour ce dispositif, et autour de cette idée, comment traverser l'image, je cherche à approfondir et comprendre avec les danseurs du ballet cette fascination hypnotique qui se joue à chaque fois que sur scène la danse est face à une image. Comment l'apprivoiser, et l'intégrer à son champ, à sa géographie, l'enjeu de la danse tient dans cet écart pour se décoller de son image ou pour l'épouser.
Pour les danseurs du ballet, il m'importe de travailler avec eux comme avec les danseurs de la compagnie, les projeter avec moi dans ce projet, au risque de la création. Prendre ce pari avec eux en tenant compte de leurs personnalités, de leurs individualités, de leurs singularités et de leurs talents.
Ce travail de création est accompagné par toute une équipe, la collaboration chorégraphique de Herman Diephuis, les images de Karim Zeriahen, la musique de erikm, la scénographie de Annie Tolleter, la lumière de Eric Wurtz et les costumes de Dominique Fabrègue. mathilde monnier
durée 32 mn
chorégraphie mathilde monnier
musique eRikm
interprètes les danseurs du Ballet de l'Opéra de Lyon
collaboration chorégraphique herman diephuis
images karim zeriahen
musique eRikm,
scénographie annie tolleter
lumière éric wurtz
costumes dominique fabrègue
production opéra de lyon
Presse
mouvement.net - 01/10/2003
