création 28.29 juin 2001 . festival montpellier danse
Double événement en ouverture du festival avec une création et une reprise de Mathilde Monnier. La directrice du Centre Chorégraphique National de Montpellier, engagée dans un travail avec les danseurs de l'Opéra Royal de Suède reprend Nuit, un spectacle de 1995, ou plus exactement développe le préambule de cette pièce : "J'ai proposé de ne remonter que la première scène de Nuit, celle qui m'avait échappée et qui se passe entièrement dans le noir. À l'époque, cette scène correspondait à l'entrée du public et n'était donc pas une partie constitutive du spectacle mais son entrée en matière. Cette entrée par le noir est aussi pour moi une manière de rencontrer les danseurs qui se prêteront à ce travail et d'interroger cette longue plongée dans la nuit qu'est l'hiver suédois." En somme, plus une traduction qu'une reprise, natt devient pour les danseurs suédois la clé leur permettant d'entrer avec sens dans l'univers de la chorégraphe.
Avec Rose, création 2001, Mathilde Monnier ne pouvait manquer d'interroger ce qui fait la spécificité d'un corps de ballet. Comment un danseur peut-il lui-même porter, représenter ou décevoir le corps de ballet dont il est un élément. Aussi, Mathilde Monnier a-t-elle écrit 19 partitions, 19 solos, 19 blasons d'un corps à reconstituer puisque "Chaque solo trouve son sens à partir de l'exploration d'une partie du corps. Les 19 solos, s'ils étaient mis ensemble, pourraient correspondre à un corps entier mis en mouvement." Dont acte.
La vie en (r) ose
on suppose
on oppose
on impose
on appose
on dépose
on repose
on indispose et finalement une dose de ménopause avec
repose, sclérose et ankylose mais la chose qui ose.
chorégraphie mathilde monnier
scénographie annie tolleter
lumière éric wurtz
costumes dominique fabrègue
interprètes