mathilde monnier, annie tolleter, karim zeriahen
création 20 avril 2004 . ccn de montpellier
8 mn est une pièce pour une danse en solo et une image en solo. Le principe de cette pièce d’écriture et d’expérimentation sur un temps court est de coller l'image sur la danse, et l'écran sur la danseuse. Un rapport direct et unique de l'image avec le mouvement.
12 mn est la suite de 8 mn. À travers un dispositif similaire intégrant danse et image en solo,
12 mn se propose de dégager l'image de la danse, et de traverser l’écran. C'est aussi l'occasion d'une collaboration continue avec Karim Zeriahen, Annie Tolleter, Didier Aschour.
sursauts est une pièce qui a été créée à l'occasion des états généraux de la culture organisés par Jacques Ralite au Zénith le 12 octobre 03. C'est une pièce jubilatoire dans sa forme car elle invite un certain nombre de danseurs à se retrouver dans une impulsion commune qui est le saut. Il s'agit d'être ensemble pour soutenir un rythme et pour se soutenir mutuellement dans cet effort ludique. Sursauts fait signe d'une façon immédiate et spontanée aux évènements de l’été 03, qui ont bouleversé le monde du spectacle vivant. En se remplissant progressivement et puis en se vidant du nombre de ses danseurs, le plateau préfigure aussi du vide crée par ce nouveau protocole.
Apprentissage de la chorégraphie : les danseurs invités apprennent la chorégraphie un ou deux jours avant au cours d'un stage dirigé par Bertrand Davy ou Mathilde Monnier (sous réserve). Les danseurs participants doivent avoir un niveau avancé (conservatoires, écoles d'art, cours de danse, associations, etc...).
signé au singulier est un solo extrait d'une pièce de commande du festival de Vienne (2000) sur le travail de Merce Cunningham. Signé est davantage une dédicace, un signe qu'un hommage à cette œuvre immense. “Rémy Héritier, qui danse ce solo, n'a pratiquement pas suivi ce courant d'enseignement. Mais, malgré tout, quand je l'ai rencontré, j'avais cette intuition qu'il pouvait porter des traces d'une technique et d'une pensée qu'il n'avait pas vécues. La transmission d'un héritage ne passe pas forcément par l'expérience directe mais bien par les traces d'une génération sur l'autre. En le faisant travailler, je pouvais donc observer qu'il avait compris un certain nombre d'idées du travail de Merce et qu'il pouvait inventer à partir de là, une danse, un rapport au mouvement personnel mais néanmoins porteur de ce langage. C'est donc dans cette transmission invisible que j'ai travaillé avec lui ”. mathilde monnier
distribution
8 mn et 12 mn
danse mathilde monnier ou rita cioffi
conception mathilde monnier, annie tolleter, karim zeriahen
vidéo karim zeriahen
installation annie tolleter
musique didier aschour
sursauts
danse bertrand davy ou rita cioffi + 10 danseurs
musique didier aschour
signé au singulier
danse rémy héritier
production centre chorégraphique national de montpellier languedoc-roussillon