création 22.23 avril 1991 à l'opéra de lille, dans le cadre du festival danse à lille
Le monde ne serait-il que cette façade froide où s'absente tout végétal, seulement troublée par quelques reflets ?
Les obstacles semblent invisibles, seule la surface glissante, dangereuse, "intranquille" s'ouvre vers un ciel absent et un sol imaginé.
Chuter, se relever, marcher en se cherchant parfois, en heurtant le corps de l'autre.
La face nord de la montagne est la plus difficile, la plus cachée ; les pas glissés rencontrent des obstacles invisibles. La musique sensuelle percute le froid et la glace. Dans le miroir il ne reste plus que le marais, les sons reviennent vers les corps en les réchauffant afin que dans leur ascension, leurs mains puissent saisir autre chose que le vide.
durée 1h30
chorégraphie mathilde monnier
musique louis sclavis
interprètes germana civera, bertrand davy, laurence levasseur, joel luecht, mathilde monnier, christian rizzo, félix rückert, bruno de saint-chaffray
et le quartet de louis sclavis bruno chevillon (contrebasse), françois raullin (piano, synthé), louis sclavis (clarinette, clarinette basse, soprano saxophone), christian ville (batterie)
scénographie annie tolleter
dramaturgie christophe séchet
lumières éric wurtz
costumes christine vargas
remerciements christian trouilles, manuela descamp
coproduction danse à lille, théâtre de la ville - paris / tndi chateauvallon / les gémeaux de sceaux, l'adami, la spedidam / le conseil général du nord / la fondation beaumarchais
remerciements la ferme du buisson de marne la vallée . la sacd . le théâtre contemporain de la danse